Le "601. Telecom Squadron"

 

La Royal Canadian Air Force (RCAF) s'est installée en France dès 1952 dans le cadre de l'OTAN. Trois grandes bases ont été implantées sur la métropole: le 1er groupe aérien (1 Wing) à MARVILLE, le 2e (2 Wing) à GROSTENQUIN et l'Etat Major aérien à METZ. Les deux groupes aériens comprenaient chacun environ 75 avions de chasse à réaction, principalement de modèle SABRE.

Il y avait environ 1000 militaires canadiens par base aérienne, et si l'on rajoute les femmes et les enfants (les familles qui les accompagnaient), ces bases abritaient plus de 3500 Canadiens chacune! Aux aviateurs il faut rajouter les unités d'appui et les services, le personnel comprenant également des chauffeurs, des cuisiniers, la police militaire, des services de santé et des services logistiques...

Le 601e Escadron de Télécommunications (601.Telecom Squadron) était une unité de transmissions destinée à maintenir les communications entre les bases aériennes, les avions et les autres unités de l'OTAN du secteur.

Dans les années 50' les satellites n'existaient pas encore et le système de lignes téléphoniques classiques ne permettaient pas une fiabilité extrême en cas de guerre, d'où l'utilité de l'implantation de systèmes radio performants. Les "relais" radio était disséminé sur une large partie du territoire, chaque base aérienne disposant généralement de 4 à 6 sites de ce genre. L'ennemi potentiel n'était alors plus l'Allemagne, mais bien le Pacte de Varsovie...

Le 2e groupe aérien Canadien (2 Wing, Grostenquin) disposait donc de plusieurs relais, l'un d'eux ayant été installé à ZIMMING et plus particulièrement devant l'ouvrage du KERFENT. Les hommes du peloton installé devant le PO firent fonctionner leurs systèmes pendant près de 4 années (de 1958 à 1961), soit bien plus longtemps que la durée qu'ont passé les hommes du II/156e RIF dans l'ouvrage avant sa capture. Cette "nouvelle garnison" implantée au Kerfent a utilisé une technologie bien plus abordable pour leur temps: l'appareil photo, et ils nous laissent de merveilleux clichés de ce qu'ils nommaient alors "microwave site" (site de micro-ondes)...

Grace à eux, nous avons pu récupérer de belles photos du KERFENT prises par les Canadiens dans les années 60', elles vous sont présentées dans deux galeries photo.

De merveilleuses informations et d'autres superbes photographies prises par les "anciens" de la Royal Canadian Air Force en France sont sur le site (en anglais):

Le site "souvenir" de l'armée de l'air Canadienne en France

Page de ce site dédié au groupe de télécommunications du 2 Wing

 

+ In Memory to Ren Lecuyer, the grostenquin.org webmaster

Thanks for all the informations about the 601.Telecom Squadron. You will be always in our memories.

 

Canada UK and US version

The Royal Canadian Air Force (RCAF) returned to France in 1952 as part of NATO.

There were three locations in France: 1 Wing at Marville, 2 Wing at Grostenquin, and the Headquarters located in Metz.

There were probably about 1,000 Canadian Air Force personnel at each of the Wings (airfields). When you added the wives and children, these stations had about 3,500 Canadians at each location.

The main contribution at the airfields were jet fighter aircraft - 75 at each airfield.

As you can expect, there was a need for support personnel such as drivers, cooks, military police, hospital and many other logistic and support personnel. 601 Telecom Squadron was a support unit. Telecom is an abbreviation for Telecommunications.

There was little available for communications in the 1950s. France did have telephones, but the availability of telephone lines was scarce, expensive, and not secure for security.

601 Telecom Squadron was the group responsible for communications between each of the military bases, as well as communications between the ground and our aircraft in the air.

There was no satellite communications in those days - and the military had to build a number of micro-wave facilities which allowed them to communicate between each other.

The airfield at Grostenquin had a micro-wave facility which was constructed at Zimming, as well as a number of other locations in France. It is fair to say that every NATO airfield must have had at least 4 to 6 different micro-wave locations as part of their requirements.

 

http://www.kerfent.com