"Réceptions" au KERFENT
De nombreuses personnalités ont été autorisées par le commandement à venir visiter le Petit Ouvrage du KERFENT.
Eléments
en faveur du choix du Kerfent pour la visite, par rapport à d'autres
PO du secteur:
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1)
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Ouvrage situé au bord de la route nationale 3, d'où les facilités pour s'y rendre commodément en voiture |
2)
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Présence d'un observatoire cuirassé qui offre des vues impressionnantes sur l'Allemagne (bloc4) |
3)
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Ouvrage à
4 blocs reliés assez important, par rapport à ses voisins
(les autres PO du secteur étant plus petits ou n'ayant pas
leurs blocs entièrement reliés)
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4)
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Ouvrage du sous-secteur
le plus proche de casernement de sûreté (à Zimming),
idéal pour une visite au mess par la suite...
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Par souci de propagande et afin de prouver à qui voulait bien le croire que les "ouvrages étaient prêts", se sont donc succedés au KERFENT, durant la "drôle de guerre", les personnalités suivantes:
M.Jean ZAY |
Ministre de l'Education
nationale
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M.William BULLIT
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Ambassadeur des Etats-Unis |
Le général
VANNIER
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Ambassadeur du Canada (visite importante marquée par la prise de nombreuses photographies devant l'ouvrage le 16 novembre 1939) |
M.Joseph KESSEL
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célèbre
journaliste, futur académicien
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Mlle.Germaine
SABLON
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chanteuse du moment
à l'origine de la chanson "Mon légionnaire"
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Noël-Noël
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célèbre
acteur de cinéma de l'époque, qui faisait "son armée"
comme sous-officier de l'armée de l'air
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Le général
REQUIN
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commandant de la IVe Armée Française |
Le
général LAURE
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chef
du 9e Corps d'Armée Français
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Le colonel FULLER
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attaché
militaire de l'US Army à l'ambassade des Etats-Unis (Paris) en
39-40
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Le
colonel de LATTRE de TASSIGNY
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chef
de corps du 151e RI (principal régiment de la garnison de Metz)
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Mais
aussi: une grande quantité de journalistes qui voulaient assurer
à leurs lecteurs "qu'ils pouvaient dormir tranquilles"
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...sans oublier la horde de jeunes secouristes infirmières
qui arrivèrent un jour en autocar et qui visitèrent "par
petits groupes" le KERFENT, ce qui ravit l'équipage tout
heureux de l'occasion
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"une section leur présentait les armes, ils visitaient les blocs, observaient les mitrailleuses, posaient quelques questions et regardaient anxieusement l'est lorqu'on leur annonçait qu'à l'horizon, là bas, c'était l'Allemagne"...